Intelligence Artificielle responsable et durable : où en est la recherche française ?
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Mis à jour le 04/02/2025
Alternative textuelle : Sommet pour l'action sur l'IA
Véritable révolution technologique, le numérique a incontestablement des retombées positives pour comprendre notre planète, prévenir les catastrophes naturelles ou modéliser et analyser les impacts du changement climatique. Cependant, le développement des technologies numériques et leurs usages ont aussi des conséquences négatives sur l’environnement : le numérique représente 2,5 % des émissions de gaz à effet de serre en France, et 3 à 4 % au niveau mondial.
Aujourd’hui, cette empreinte carbone provient en grande majorité de la fabrication de millions d’ordinateurs, tablettes, smartphones, téléviseurs, et autres objets connectés.
Autre problème : l’impact sur les ressources en eau est également considérable en termes de consommation et de pollution. Là aussi, la fabrication des équipements est la principale responsable. Mais la production d’électricité, nécessaire pour créer et utiliser ces appareils, consomme, elle aussi, beaucoup d’eau !
Dès lors, et dans un contexte de transition énergétique et écologique, quels usages des technologies numériques sont compatibles avec les limites planétaires, et comment les prioriser/hiérarchiser ?
Alors que l’intelligence artificielle (IA) demande la production d’infrastructures de calcul de plus en plus énergivores, comment s’assurer que les développements de l’IA engendrent des retombées positives sur l’environnement ?
L’intérêt grandissant pour l’intelligence artificielle, notamment à travers l’utilisation d’applications basées sur l’IA générative, accentue l’empreinte environnementale du numérique. La recherche d’une IA responsable et durable mobilisent les scientifiques du centre Inria de l’Université de Lille et de ses partenaires du CPER CornelIA.
Qu’en est-il de la recherche sur ces questions ?