Pl@ntNet a 10 ans : la plate-forme collaborative se pérennise en créant un consortium ouvert

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Mis à jour le 26/03/2020
Dix ans après le lancement de la plateforme collaborative d’identification des plantes utilisée par des millions de personnes, ses quatre membres fondateurs (Cirad, INRAE, Inria, et IRD) viennent de constituer un consortium pour en assurer la pérennité. Ce consortium, dont la gestion est confiée à Inria, et auquel Agropolis fondation est associé, s’ouvre à de nouveaux adhérents.

Retrouvez les acteurs de Pl@ntNet du 27 au 29 février au Salon international de l’agriculture sur les stands du Cirad et d’INRAE

La plate-forme PlantNet, lancée en 2009 avec le soutien d’Agropolis Fondation est une plate-forme web et mobile de science participative. Visant à faciliter l’agrégation, l’échange et l’accès à l’information botanique, elle s’appuie sur les technologies les plus récentes d’apprentissage par ordinateur. Outre l’application mobile, la plate-forme PlantNet a généré des jeux de données et réseaux sur les plantes parmi les plus importants au monde.

Un consortium pour pérenniser Pl@ntNet

Dix ans après le lancement de la plate-forme, ses quatre membres fondateurs (Cirad, INRAE, Inria, et IRD) viennent de constituer un consortium pour en assurer la pérennité. Ce consortium, dont la gestion est confiée à Inria, et auquel Agropolis fondation est associé, s’ouvre à de nouveaux adhérents, comme les structures à vocation scientifique, éducative, associative ou industrielle.

Plusieurs modes d’adhésion sont possibles, avec une implication variable en fonction du montant des cotisations annuelles choisies. Les nouveaux adhérents pourront ainsi participer à la gouvernance de PlantNet, contribuer à la définition de ses priorités de développement, et ainsi devenir des acteurs de référence de la caractérisation de la biodiversité végétale.

Pl@ntNet, l’application de référence du monde végétal

PlantNet est aujourd’hui utilisée par plusieurs millions de personnes à travers le monde, professionnels comme amateurs, dans un très grand nombre de domaines (recherche, éducation, agronomie, écotourisme, commerce, etc.).

Les dizaines de millions d’observations collectées constituent une mine d’informations nouvelles dont l’analyse permet d’améliorer la connaissance du monde végétal et contribue à préserver l’agrobiodiversité. Les changements globaux qui nous impactent nécessitent en effet plus que jamais une meilleure connaissance de notre environnement pour en anticiper les évolutions et en assurer la protection.

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