Certains des logiciels conçus par les équipes de recherche d’Inria et leurs partenaires donnent lieu à des consortiums opérés sous l'égide d'InriaSoft. L'objectif ? Industrialiser, diffuser et pérenniser les logiciels d’envergure, en agrégeant une communauté d'utilisateurs autour de leur usage et de leur support.
Au-delà des résultats de recherche en science fondamentale, du transfert vers les entreprises et de la création de startups, les équipes Inria produisent également de nombreux logiciels souvent en open source, dont certains à diffusion mondiale.
De l’intelligence artificielle à la robotique, de la simulation aux logiciels de preuve mathématique, du calcul haute performance à l’Internet des objets, la bibliothèque logicielle d’Inria compte aujourd’hui près de 1 500 références dont certaines rassemblent autour d’elles de vastes communautés d’utilisateurs au sein de consortiums dédiés.
En favorisant la diffusion de ses logiciels en mode open source, Inria contribue à construire une infrastructure technologique de soutien pour les entreprises innovantes. Donner ainsi aux entrepreneurs un accès à des technologies et à des compétences de pointe est aussi un moyen de démultiplier la capacité à créer de l’innovation en France.
Inria Academy
"Assistant de preuve", le logiciel Coq a été créé il y a plus de trente ans chez Inria pour la vérification des programmes informatiques et des théorèmes mathématiques. Un outil précieux pour les informaticiens qui l’utilisent pour la vérification mais aussi comme une aide à l’écriture. Et pour les mathématiciens, séduits par ses performances.
Avec l'application PlantNet, il suffit de photographier une plante pour l'identifier grâce à un système de reconnaissance visuelle embarqué ! Sous le capot, une plate-forme participative de production, d’agrégation et de diffusion d’observations botaniques est née de la collaboration de quatre organismes de recherche, le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l’Inra (Institut national de la recherche en agronomie), l’IRD (Institut de recherche pour le développement) et Inria.
Scikit-learn est une bibliothèque libre développée en Python, un langage de programmation de haut niveau. Elle est dédiée à l’apprentissage automatique (machine learning) et peut être utilisée comme middleware, avec des applications dans la lutte contre la fraude et le spam, le ciblage marketing, la prévision du comportement des utilisateurs ou encore l'optimisation des processus industriels et logistiques.
Modéliser des systèmes d'objets physiques et leurs évolutions, tel est le rôle de SOFA, un logiciel qui intègre aujourd’hui un grand nombre de modèles et d’algorithmes, permettant ainsi le développement rapide de nouvelles simulations. Ses domaines d’applications ? Le vivant avec un grand nombre d'applications médicales, mais aussi la robotique industrielle et les jeux vidéo.
Lancé en 2016, le projet Software Heritage a pour ambition d'archiver la totalité des codes sources créés par l'humanité à des fins de préservation patrimoniale. Engagé dès 2014 chez Inria par les chercheurs Roberto Di Cosmo et Stefano Zacchiroli, ce projet est soutenu par l'Unesco, et est opéré grâce à des partenariats avec Microsoft, DANS, Société générale, Intel Huawei, Nokia Bell Labs ou encore l’université de Bologne. En construisant une archive universelle et pérenne du logiciel, Software Heritage vise à mettre en place une infrastructure essentielle au service de la science et de l’industrie, mais aussi de la société.
Vidjil analyse les séquences d’ADN des lymphocytes produites par séquençage à haut débit et décrit le répertoire lymphocytaire. Le logiciel permet d’améliorer le diagnostic et le suivi de certaines leucémies et est utilisé de manière plus générale par la recherche en hématologie et en immunologie.