Diplômée de l'Ecole Supérieure d'Electricité "Supélec" de Paris, Sophie Proust a été Chief Technology Officer (CTO) d'Atos de janvier 2019 à décembre 2023. De 2014 à janvier 2019, elle a dirigé la branche Recherche et Développement de la division Big Data et Cybersécurité d’Atos.

Elle avait rejoint le groupe en 2014 à la suite de l'acquisition de Bull par Atos, où elle occupait le poste de responsable de la recherche et du développement. Elle a également, chez Bull, dirigé le programme Tera100 qui a développé et fourni au CEA en 2010 le premier super calculateur pétaflopique en Europe.

Sophie Proust a fait partie du conseil consultatif d'Atos Quantum, présidé par le PDG d'Atos, avec notamment, Serge Haroche (Nobel 2012) et Alain Aspect (Nobel 2022) comme membres.

Depuis décembre 2022, elle est membre de l'Académie des Technologies.

Sophie Proust est par ailleurs membre du conseil d'administration d'IDSA (International Data Spaces Association), membre du conseil scientifique d’Inria (depuis 2020). Elle est également membre du conseil d'administration de l'UTT (Université Technologique de Troyes). Elle a été membre du conseil d'administration de Worldline de 2016 à 2019.

Classée 55e dans le Top100 Leaders 2023 de Technology Magazine en décembre 2023, et 6e dans le Top10 CTOs in EMEA par Technology Magazine en juillet 2023, Sophie Proust figurait également dans le Top 20 des « 100 femmes dans la technologie à suivre en 2022 ».

Pour Bruno Sportisse, PDG d’Inria :

la démarche de transformation que constituent les agences de programmes représente une suite logique de la dynamique collective dans le numérique que nous avons commencé à mettre en place depuis quatre ans avec nos partenaires. Dans le cadre posé par le Président de la République, je suis fier de pouvoir confier la direction exécutive de l’agence de programmes Numérique, (logiciels, algorithmes, usages…) à Sophie Proust. Par son parcours au sein de l’industrie, de l’Académie des Technologies et au sein de notre Conseil scientifique, elle incarne la vision intégrée du numérique que nous allons construire avec tous les acteurs, universités, organismes nationaux de recherche, mais aussi avec les industriels et les acteurs publics.

Sophie Proust ajoute :

Je suis convaincue que ce n’est qu’à travers une recherche forte, fondée sur des dynamiques collectives, que nous arriverons à relever les défis auxquels nous sommes confrontés et que nous construirons le leadership scientifique et technologique nécessaire pour notre souveraineté numérique. Organiser les dynamiques collectives et les munir d’une feuille de route permettra de renforcer notre tissu scientifique, qui est extrêmement riche, d’avancer de façon cohérente, d’éclairer les politiques publiques et de développer la coopération entre les entreprises et les acteurs de la recherche.