Promouvoir l’entrepreneuriat et favoriser les partenariats
Date:
Mis à jour le 10/04/2020
Le STIP est composé d’une assistante et de quatre chargés de partenariats et des projets d’innovation (CPPI), dont la responsable Laure Aït-Ali. Le service doit accueillir prochainement une nouvelle CPPI dédiée au développement des collaborations avec les start-up et PME du territoire. Pour Laure Aït-Ali, la pluralité des profils est importante dans le service.
« Notre rôle est d’accompagner la diffusion des résultats de la recherche effectuée par les équipes-projets Inria vers la société et ainsi augmenter leur impact », explique Laure Aït-Ali. « Pour cela, nous nous appuyons sur notre équipe alliant une expertise scientifique et une compétence business. Pour faire le lien entre recherche et entreprise, il est capital de savoir parler les deux langages. »
Les missions du STIP tournent autour de trois priorités :
Ces missions prioritaires nécessitent de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour faciliter le transfert technologique des résultats des équipes de recherche. Les activités du STIP consistent donc aussi à organiser la protection de ces résultats (brevets, logiciels, marques, savoir-faire, etc.), à identifier l’offre technologique du centre et en assurer la promotion auprès des entreprises et de l’écosystème d’innovation ainsi qu’à négocier les contrats de transfert et de partenariats industriels.
Dans le cadre de son ancrage territorial en Nouvelle-Aquitaine, le centre Inria Bordeaux - Sud-Ouest souhaite contribuer au développement « deeptech » des startups et PME régionales via des collaborations avec ses équipes de recherche pour transférer expertise, savoir-faire et technologies. L’objectif : partir des besoins des entreprises ou des industriels pour les aider à lever des verrous technologiques. « Notre travail consiste à comprendre le besoin de notre partenaire industriel et à l’accompagner dans la qualification de ce besoin pour ensuite déterminer quelle équipe-projet Inria sera la plus à même de pouvoir y répondre. Nous travaillons ensuite avec le partenaire industriel et l’équipe sur le projet scientifique et technique qui devra être mis en œuvre pour lever ces verrous. Une fois que nous avons établi les contours de la collaboration scientifique, nous pouvons alors déterminer le cadre contractuel le plus adapté », reprend la responsable.
Différents cadres de collaboration existent : des projets R&D multipartenaires long terme (3-4 ans), des projets de R&D bilatéraux de 2-3 ans (CIFRE ou laboratoire commun) ou des collaborations de recherche de quelques mois à un an, et parfois des expertises de quelques jours.
L’arrivée d’Émilie Pons en juin au sein du service met un coup d’accélération à cette démarche proactive auprès des entreprises du territoire (lire l’interview ci-dessous).
Émilie Pons a été recrutée début juin au poste de chargée de partenariats et projets d’innovation dédiée aux développements des partenariats avec les startups et les PME et travaille au sein du STIP. Elle présente ses missions et ses objectifs.
Contribuer à la montée en gamme des entreprises régionales dans le domaine de l'innovation numérique
Mon rôle est d’accélérer les transferts de technologie, et, de façon plus globale, de contribuer à la montée en gamme des entreprises régionales dans le domaine de l'innovation numérique. Cela passe par identifier les technologies, les logiciels et les savoir-faire du centre Inria Bordeaux – Sud-Ouest les plus facilement et rapidement transférables, c’est-à-dire identifier les technologies les plus adaptées aux besoins des entreprises. Le premier objectif de travail était donc d’établir des "fiches techno" afin de montrer aux entreprises les différents savoir-faire ou logiciels disponibles chez Inria Bordeaux - Sud-Ouest. Depuis mon arrivée, en collaboration avec le service communication, nous avons réalisé une dizaine de fiches.
Nous sommes présents sur les événements de façon plus proactive qu’avant. Nous adaptons davantage notre message et notre offre de savoir-faire à la thématique de l’événement : intelligence artificielle, santé, aéronautique, énergie, logiciels libres… Pour être encore plus visibles, nous nous associons à des événements organisés par nos partenaires (clusters [1], pôles de compétitivité[2]) en participant aux débats et en rappelant systématiquement l’existence et les missions du centre. Nos liens avec French Tech, Invest in Bordeaux ou les incubateurs TechnoWest et UniTec nous permettent également de nous positionner de façon plus réactive dans l’écosystème entrepreneurial et startup régional.
En plus des partenariats classiques (partenariats de R&D collaboratifs, thèse CIFRE, etc.) nous proposons des formats plus agiles, plus adaptés aux besoins des petites entreprises. En effet, les contrats établis entre recherche et entreprise se déroulent sur au moins un, voire deux ou trois ans. Mais les petites entreprises ne peuvent pas toujours s’engager sur des durées aussi longues, elles ont parfois besoin de preuves de concepts en amont d’une relation plus engageante ou de prototypage court terme. D’où l’idée de proposer des formats courts, de deux à six mois par exemple, pour venir en aide aux entreprises qui en feraient la demande.
De plus, dans le cadre de partenariats "classiques", nous recrutons des ingénieurs encadrés par nos chercheurs et chercheuses pour réaliser certains projets mais, malheureusement, les temps de recrutement ne sont pas toujours compatibles avec le calendrier des petites entreprises. Autre avantage de notre dispositif par rapport aux collaborations standard : nous avons un pool d’ingénieurs déjà recrutés, formés aux compétences des équipes et opérationnels pour commencer une mission de collaboration de recherche avec un industriel.
Si vous souhaitez nous rencontrer : stip-bso@inria.fr
Le recrutement d’Émilie Pons a été possible grâce au soutien de la région Nouvelle Aquitaine pour le projet InriaTech .
[1] Par ex : Digital Aquitaine, Pôle Magelis
[2] Par ex : AeroSpace Valley, Avenia, RLH