Illustration : modélisation de la corde magnétique pendant l'éruption, quand elle brise la cage magnétique.
Extraits du communiqué de presse :
L'équipe a mis en évidence la présence d’une "cage" renforcée dans laquelle se développe une "corde" magnétique torsadée (à l'image d'une corde de chanvre) à l’origine des éruptions solaires. C’est la résistance de cette cage aux assauts de la corde qui détermine la puissance et le type de l’éruption à venir.
Comme sur Terre, des tempêtes et "ouragans" balaient l'atmosphère du Soleil. Sur ce dernier, ces phénomènes, causés par une reconfiguration brutale et soudaine du champ magnétique solaire, se caractérisent par une intense libération d'énergie sous la forme d'émissions de lumière et de particules et, parfois, par l'éjection d'une bulle de plasma.
C'est l'étude de ces phénomènes, qui se produisent dans la couronne, la zone la plus externe du Soleil, qui permettra la mise au point de modèles de prévision, comme pour la météo terrestre, afin de limiter notre vulnérabilité technologique face aux éruptions solaires qui peuvent impacter plusieurs secteurs : distribution d'électricité, systèmes GPS et de communication, etc.
Grâce à la méthode mise au point par l'équipe, permettant de suivre une éruption durant les dernières heures avant sa naissance, les chercheurs et chercheuses ont mis au point un modèle capable de prévoir l'énergie maximale qui peut être libérée par la zone du Soleil concernée.
Ces travaux, nouveau pas pour la prévision précoce des éruptions solaires, démontrent le rôle crucial joué par le couple magnétique « cage-corde » dans le contrôle des éruptions. Ils ont par ailleurs permis d’élaborer un modèle capable de prévoir l’énergie maximale qui peut être libérée lors d’une éruption solaire, aux conséquences potentiellement dévastatrices pour la Terre.
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Consultez le résumé de l'article sur le site de la revue Nature
* CNRS / École polytechnique
** CNRS / CEA / Paris Diderot
*** CNRS / Sorbonne Université