On estime que plus d'un milliard d’individus, soit 15 % de la population mondiale, sont porteurs d’un handicap. Chez un cinquième d’entre eux, c’est-à-dire entre 110 et 190 millions de personnes, il s’agit d’un handicap grave.
Pourtant, l'offre de soins proposée n'est aujourd'hui pas totalement adaptée à la demande. Un constat dû en partie à des coûts élevés et des infrastructures inadéquates. L'Organisation mondiale de la santé estime pourtant que, d'ici 2030, plus de deux milliards de personnes auront besoin d'au moins un produit d'assistance. Aujourd'hui, seule une personne sur dix dans le besoin a aujourd'hui accès aux technologies d'assistance.
Une préoccupation dont s'est saisi Inria, au travers des recherches menées par plusieurs équipes-projets, mais aussi d'une politique de recrutement adaptée aux personnes en situation de handicap. Aujourd’hui, 25 équipes-projets de l’institut, en général conjointes avec ses partenaires (Universités, écoles d’ingénieurs, CNRS, autres organismes de recherche) travaillent ainsi de près ou de loin sur le sujet du handicap. Plusieurs partenariats avec des associations, des entreprises ou des startups technologiques du handicap ont également été mis en place, ces dernières années, pour accélérer le travail de l'institut sur le sujet.
Inria se doit, enfin, d'être un employeur exemplaire en matière de handicap. C’est d'ailleurs l'un des enjeux portés dans le COP 2019-2023 (Contrat d’objectifs et de performance), dans lequel l'institut annonçait le lancement d'un “Plan Handicap”, pour développer l’impact de ses recherches dans le domaine, et pour devenir un employeur accueillant pour les personnes en situation de handicap.